La gazelle africaine Reebok
“J’en ai marre d’être toujours questionné sur l’argent. Je veux juste chausser mes Reebok, m’éclater sur le parquet et boire mon Pepsi» – Shaquille O’Neal
Histoire de la marque
La gazelle africaine court depuis plus de 100 ans déjà. Mais sa compagnie mère s’appelait JW Foster and Sons.En 1893, un coureur célèbre anglais du nom de Joseph Foster a personnalise pour son usage personnel des chaussures de course en ajoutant des transitoires la semelle.
L’innovation n’est pas passée inaperçue. D’autres coureurs l’ont vite remarque. Ce qui a pousse Foster à créer sa propre société de chaussures de sport. JW Foster and sons a donc été crée en Angleterre en 1894. Le succès fut modeste au début même si la société a fourni les chaussures de sport officielles des jeux olympiques de 1924.Le tournant se produisit en 1958 quand les petits-fils de Foster créèrent la société Reebok qui absorbera plus tard JW Foster and sons.
L’origine du nom
Le nom de la marque provient de Rhebok, qui désigne un type de gazelle africaine.
En 1979, Paul Fireman, un importateur d’articles de sport, remarqua la grande qualité des chaussures de course pendant une foire a Chicago. Il acquit les droits exclusifs de distribution pour l’Amérique du Nord. Il créa donc Reebok USA. Les premières paires se vendirent 60$, une fortune a l’époque pour des chaussures de sport.
Une concurrence rude pour Reebok
La concurrence fut féroce avec l’étoile montante Nike. La marque dut se trouver des niches dans l’aérobic et le fitness féminin.
Le premier tournant aux USA fut l’introduction de la chaussure de sport Freestyle en 1982 . Le succès fut immédiat auprès des femmes adeptes d’aérobic.
Ce succès de la Freestyle n’est pas uniquement du a ses caractéristiques athlétiques mais aussi a son design et son confort qui en fit une chaussure de mode.
Plusieurs versions et couleurs de Freestyle furent lancées avec succès. Les années 80 furent glorieuses pour la marque.
En autres, la marque créa la technologie PUMP vendue avec le fameux slogan “Pump it up”, qui consiste en un réservoir d’air et une mini pompe intégrée à la chaussure. Mel Brooks a parodie cette technologie en 1993 dans le film Robin Hood: Men in Tight . Un des acteurs a réclamé une pause dans une bagarre avec les hommes du sheriff pour gonfler ses baskets.
Les affaires ont commence à se gâter dans les années 90 avec les premières pertes dues au déclin de l’industrie de chaussures de sport.
Contrat avec les lignes professionelles US
La marque a signé en 2002 un contrat d’exclusivité de 10 ans avec la NFL (association de football américain). Cette licence lui permet de fabriquer les uniformes de compétition, d’entrainement et les chaussures des 32 équipes de la NFL. Un contrat similaire de 10 ans fut signe en 2001 avec la NBA, la WNBA, NBDL et la Indy Racing League .
Reebok et le streetwear
2002 vit le lancement de Rbk, une collection streetwear, a l’image cool et authentique, visant particulièrement les jeunes. Le celebrity marketing fut largement utilise avec succès dans une campagne intitulée « Sound & Rhythm of Sport », représentant le mariage entre la musique et le sport.
On peut y voir des vedettes de la NBA, NFL et des tennismans ensemble avec les stars du hip hop et du rap. Différents modèles introduits a cette époque furent Reebok G Unit collection, avec une promotion assure par 50 Cent, et Reebok S. Carter collection.
Depuis 2006, la marque fait maintenant partie du groupe Adidas. Ce qui permet a cette dernière de faire le poids devant Nike (qui avait auparavant avalé Converse).
Cela faisait près d’un an qu’Adidas réfléchissait à vendre sa filiale américaine Reebok. Après avoir annoncé sa mise en vente en février dernier, Adidas a définitivement trouvé un repreneur. L’équipementier allemand a annoncé avoir conclu un accord de vente pour 2,1 milliards d’euros de Reebok à la société américaine ABG. Apparemment, la transaction devrait se boucler au premier trimestre 2022. Après l’approbation des autorités compétentes, a précisé le groupe allemand dans un communiqué.